jamie ↣ to new beginnings.

❋ JAMIE LINCOLN REYNOLDS

I • FINGERPRINTING
→ ORIGINES: américaines.
→ LIEU ET DATE DE NAISSANCE: boston, 14 Juin 1985.
→ MÉTIER EXERCÉ: ancien agent du FBI, désormais patron de bar.
→ ÉTAT CIVIL: célibataire.

II • CROW FLIES
→ CONNAISSIEZ-VOUS L'UN DES DISPARUS ? Emma. Ma meilleure amie, ma moitié. Je lui ai brisé le cœur... et elle a disparu. Si j'y vois une sorte de signe mystique ou je ne sais quoi ? Peut-être bien. En fait j'en sais foutrement rien. Tout ce que je sais c'est que tout est de ma faute. J'aurais du être avec elle ce jour là, et pas dans un bar miteux à enchaîner les verres de scotch. J'aurais du être là, la protéger. Je ne pourrais sûrement jamais me pardonner ce qui lui ait arrivé. Et mon entourage à beau vouloir me persuadé que je n'y suis pour rien ils n'y parviendront pas. Bien sûr je ne l'ai pas kidnappée ni envoyée je-ne-sais-où, mais je l'ai abandonnée, je lui ai tourné le dos, et elle a disparu. Pour moi ça revient au même. Je suis responsable.
→ SI OUI, COMMENT AVEZ-VOUS RÉAGIT QUAND CETTE PERSONNE A DISPARU ? ET A SON RETOUR ? J'ai perdu la seule personne qui comptait encore pour moi, la seule qui m'accordait encore un regard. Elle a toujours été là pour moi, toujours, même lorsque j'étais au plus bas. Et quand elle s'est évanouie dans la nature j'ai cru mourir, encore. Qu'avais-je donc fait pour mériter ça ? Pour voir ceux que j'aimais disparaître de la surface du globe ? Mais son départ a sonné comme un électrochoc. Après une nouvelle descente aux enfers j'ai réussi à remettre un pied devant l'autre et avancer vers la lumière. J'ai regagné espoir et n'ait plus cessé de rêver à son retour prochain. Je n'ai jamais baissé les bras. Je sais qu'elle est revenue. Je sais qu'elle est là, non loin de moi, mais je n'agirais pas comme l'égoïste que j'ai été. Elle a le droit à une vie heureuse. Elle n'a pas besoin de moi et des drames que j'apporte. Il faut qu'elle se reconstruise, et je serai pas bon pour elle, pas maintenant, et peut-être plus jamais...
→ COMMENT VOYEZ-VOUS LE RETOUR DE TOUS CES DISPARUS POSSEDANT UN DON ? Je doute qu'il y ait une règle générale. Ils restent humains, et en ça parfaitement maîtres et conscients de leurs choix. Ce qu'ils décideront de faire de leurs pouvoirs n'appartient qu'à eux et en ce sens nous n'avons aucun jugement à porter à leur égard pour le moment. Je ne sais pas ce que je ferais dans une telle situation, ce n'est donc pas moi qui viendrais leur jeter la première pierre, soyez-en certains !

III • TRIVIA DELIRIOUS

« Merde ! Quoi encore ? » Jura Jamie d’une voix forte alors que des coups se faisaient entendre contre la porte d’entrée. Il jeta un œil à la jeune blonde étendue sur le canapé, simplement vêtue de sous-vêtements. Un sourire presque carnassier s’empara de ses lèvres alors que sa conquête d’un soir prenait une pause lascive à en faire pâlir d’envie une pin-up. « Va voir qui c’est, mais ne tarde pas trop sinon je commence sans toi… » Il se pencha vers elle pour capturer ses lèvres d’un baiser fiévreux et alcoolisé puis tituba jusqu’à la porte pour l’entrebâiller, le regard brumeux, oubliant qu’il n’était vêtu que d’un caleçon. Ses yeux tombèrent sur une petite brune nerveuse. « Ems… » Il croisa ce même regard qu’elle lui avait si souvent adressé à la fois empreint de compassion et de désespoir. Il avait bu, encore. « Je peux entrer ? » Oups. Cette fois-ci s’annonçait plus délicate. « Naaaan, c’est le bordel chez moi, et puis je suis fatigué, et puis… » Ems soupira lourdement et tourna les talons. Alors qu’il allait refermer la porte elle revint à la charge et se glissa bien trop rapidement à l’intérieur de l’appartement. Merde. Il n’eut pas le temps de la rattraper ou de la retenir qu’elle filait vers le salon. Il déboucha derrière elle alors que la blonde se relevait du canapé pour faire face à Emma. « Oh, un plan un trois ? Je vois que tu t’es souvenu que j’aimais les brunettes farouches ! » Lança-t-elle avant qu’il n’ait pu lui faire signe de se taire. Merde, merde et merde. Emma se tourna vers lui le regard empli d’une fureur qui ne lui ressemblait pas. Il attendait qu’elle le gifle, qu’elle hurle, qu’elle l’insulte de tous les noms d’oiseaux qu’elle aurait pu trouver sur le moment. Mais elle n’en fit rien. Elle le fixa longuement, la mine déformée par la déception et la colère. Il sentait ses entrailles se glacer, son corps entier se crisper dans l’attente de sa réaction. Il aurait pu lui sortir les excuses à deux balles : ‘c’est pas ce que tu crois…’ ou ‘j’ai déconné, mais c’est toi que j’aime, crois moi !’ pourtant il n’en fit rien. Il la regarda s’avancer vers lui pour finalement le contourner et s’enfuir. Le regard posé sur la porte tout juste claquée avec violence il n’entendit que d’une oreille la blonde s’escafer. « Et bien ! J’ai du rater un épisode moi ! C’est ta nana ? » Jamie ne tourna même pas la tête vers elle, il ramassa son pantalon qu’il enfila à la hâte et se dirigea vers la cuisine où il décapsula une bouteille de bière avant de revenir au salon. « Casse-toi. » Lâcha-t-il froidement en lançant à la jeune femme les vêtements qu’elle avait laissé traîner au sol. Il alla se poser près de la fenêtre, le regard dans le vide, scrutant la rue comme s’il avait cherché la présence de sa meilleure amie. « T’es pas sérieux ? » Il soupira sans même se retourner. « Casse-toi je t’ai dit. » La blonde eut à peine le temps de refermer la porte d’entrée que la bouteille que tenait Jamie quelques secondes plus tôt vint s’y écraser avec force.

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« Ems… » Jamie faisait le pied de grue devant l’appartement de la jeune femme depuis bien vingt minutes et ne comptait pas faire demi tour avant qu’elle n’ait ouvert cette maudite porte. Il frappa de nouveau, encore, et inlassablement. « Ems, je sais que tu es là, ouvre moi s’il te plait, il faut qu’on parle ! » Il posa son front contre le bois froid, soupirant pour la énième fois en constatant le mutisme de sa meilleure amie. Il l’avait appelée, il lui avait envoyé des mails, il était passé voir ses amis, sa famille. Rien. Toutes les portes lui avaient été claquées au nez. Il ne supportait plus cette situation, il fallait qu’ils crèvent l’abcès une bonne fois pour toute. Jamie ne savait aucunement ce qu’il allait lui dire, il savait simplement qu’il devait lui parler, la voir, peu importe si c’était douloureux, peu importe qu’il y ait des cris et des larmes, peu importe comment tout se terminerait, il ne pouvait pas laisser la situation telle qu’elle était aujourd’hui. « Ems… » Souffla-t-il une nouvelle fois, presque dans un murmure. Et aussi étrange que ça soit, ce fut à cet instant que la brune décida de lui ouvrir sa porte. Leurs regards se croisèrent dans un silence lourd de sens et il la suivit jusqu’au salon où chacun prit place, elle sur un fauteuil, lui sur le canapé. Il avait bu, pour se donner du courage, mais pas trop, pour ne pas l’énerver plus qu’elle ne l’était déjà. Et il voulait être conscient de ce qu’il lui dirait. « Je t’écoute. » Il releva les yeux vers sa meilleure amie qui le fixait, le regard placide. Il secoua la tête, se passa une main dans les cheveux. Son cerveau bouillonnait. Il n’avait qu’une envie : s’excuser, tout effacer, recommencer. « Que veux-tu que je te dise. Tu me connais mieux que personne. Tu sais comment je suis. A quoi tu t’attendais ? » Il assénait la sentence avec violence. Il détestait la voir souffrir mais il était incapable de faire autre chose que la blesser aujourd’hui. Il le devait. Pour l’éloigner. Pour la protéger. « C’est ce que tu es venu me dire ? Que tu es un salaud de la pire espèce et que je n’aurais jamais du te faire confiance ? » Elle vrillait son regard meurtri dans le sien et il réprima difficilement le frisson qui prit possession de son échine. Elle avait un pouvoir sur lui, il le savait, et il ne pouvait pas se permettre de la laisser en user. « Oui, c’est exactement ce que je suis venu te dire. » Lâcha-t-il froidement. Il respira lentement alors que ses mains se crispaient sur ses genoux faisant blanchir ses jointures. Il voulait l’aimer comme elle l’aimait. Il voulait lui offrir son amour, son cœur et même sa vie, mais il ne pouvait pas. Parce qu’au centre de sa poitrine à la place même où son cœur aurait du battre se trouvait un trou sans fin. Le néant qu’avait laissé Alice en mourrant. Et il ne pouvait se permettre d’entraîner Emma avec lui dans ce gouffre. « Si tu pensais que nous deux ça marcherait, que ce qu’on avait était réel, tu es bien naïve Emma. Mais ça ne m’étonne même pas de toi, tu l’as toujours été… » Il se haïssait, à cet instant plus qu’à n’importe quel autre moment. Il se donnait envie de vomir. Il la vit contenir ses larmes, par fierté sûrement, et dû s’empêcher de se jeter sur elle pour la serrer dans ses bras. Il fallait qu’il porte le coup de grâce, c’était maintenant ou jamais. « Tu n’es pas Alice, tu ne le seras jamais. Je l’ai aimé. Je n’en aimerais jamais une autre, met toi ça dans le crâne et passe à autre chose. » Enterre moi. Oublie moi. Il crispa les mâchoires en se relevant difficilement. Elle ne le regardait même plus, sans doute sous le choc. Il la regardait blêmir, trembler et finalement se lever pour l’affronter. « Tu te mens Jamie. Tu es simplement trop égoïste pour laisser quiconque te venir en aide. C’est fini pour moi, j’arrête. Je suis incapable de continuer si tu ne me laisses pas faire. Tu dois en prendre conscience. » Un rictus vint déformer les lèvres du jeune homme alors qu’il plongeait un regard moqueur dans celui de sa meilleure amie. « Si tu veux te convaincre de ça, vas-y. Mais celle qui se voile la face dans cette histoire c’est bien toi. » Oui, il était incapable d’accepter qu’elle eu raison. Ca aurait été admettre ses faiblesses. Il en était hors de question. Il préféra donc tourner les talons et se diriger vers la porte. « Ne reviens plus Jamie, je suis sérieuse. » Il ne se retourna pas, serrant les poings alors qu’il franchissait la porte. « Je n’y comptais pas. » Lâcha-t-il avant de disparaître.

IV • REMOVE
→ PSEUDO: gloomyroad.
→ AVATAR: joseph morgan, the hottest.
→ COMMENTAIRE(S): superbe forum, félicitations à la team